Comme le suggère ce titre, et comme je l'ai évoqué mainte et mainte reprises sur ce site, je transverse actuellement une panne d'inspiration.
Afin un " panne ", j'ai plutôt l'horrible sentiment que mon mécanisme se soit brisé.
Je n'arrive plus à écrire... Du moins, mes lignes m'écoeure. J'ai le ressenti de ne plus arriver à transmettre mes pensées les plus profondes... Je me sens vide sans l'écriture.
Je me réveille le matin, et je sens que cette journée va être comme les autres, creuse, sans sens, fausse...

J'ai souvent reposé mon existence sur mes capacités à écrire...
Lorsque je produisais mes lignes, je me sentais porté par des flots d'émotions indicibles. J'avais l'illusion de vivre dans un tableau...

Et maintenant, lorsque j'empoigne ma plume... Rien. Pas la moindre trace d'une émotion.

Autant l'écriture était avant mon unique raison d'exister... Autant maintenant, j'ai la sensation qu'elle perd de sa valeur...

Que dois-je faire ?

Est-il néfaste de vouloir équilibrer ses passions ?

Ou au contraire, ce bénéfice m'apportera-t-il d'avantage de légèreté ?

Je vous en supplie, aidez-moi !

Hello Ombrelle, chère Peureuse, chère Pleureuse.

Je ne peux pas t'assurer qu'avec moi tu puisses améliorer ton niveau, car le tien est très supérieur au mien. Cependant, j'espère t'aider à retrouver ce plaisir particulier d'écrire que tu as perdu.

Je pense, si tu veux bien de moi, te proposer une kyrielle d'exercices basés sur un contexte donné, avec des contraintes et des consignes à suivre. Des exercices normaux, en somme, bien que je me propose de trouver des scénarios les plus originaux possible, pour te faire reprendre goût à l'écriture.

Cela te va ?

Merci de rétorquer à ma détresse.

J'approuve tes propositions. Elles me semblent d'un profond moyen secours, et j’espère que ces exercices m'aideront à remonter à la surface, un peu à la manière d'une bouée.

J'ai besoin d'un architecte pour me meubler la tête. J'ai besoin d'un bon maçon pour m'assister dans la reconstruction de cet engouement effondré tel un château de sable.

Et au risque de faire de l'écho, je te remercie encore pour cette main tendue... Enfin devrais-je plutôt dire " plume pointée ".

C'est donc, comme une gouvernante distinguée, que j'accueillerai tes propositions et consignes scénaristes, dans une ovation qui sera bien plus grande que ma houle d'angoisse.

Encore un merci étendu pour toi, tel une immense prairie.

Le sujet que tu as spécialement rédigé est vraiment intéressant. Profond surtout. Non, poignant plutôt.
Car oui, je m'entraîne déjà en essayant de trouver des mots sans fausses notes.

J'aime le délicieux nectar qui suinte de la noirceur humaine. Et je dois avouer que le barman m'a concocté un cocktail délicieux en s'en pourlécher jusqu'à l'ivresse.

Les humains portant un béguin pour les atrocités de leurs congénères, comme une croix, me fascine.
Je vais tenter d'être à la hauteur/ auteur du légendaire tueur, muse de nombreuses oeuvres.

Je rééditerai ce message une fois ma production achevée.

Je te remercie encore de ta sollicitude.

Bien l'bonjour. Et désolée de traîné de la semelle.

Oui, je ne compte pas abolir ce projet.
Seulement je guette l’engouement nécessaire qui donnera à mon texte tout son vivant.
Et comme l'inspiration se vide dans le sablier de mon encéphale ces temps ci... Il y aura comme un gros délais avant que je puisse le renverser.

J'ai déjà songé au passe-port du personnage. Un profond portrait moral comme physique. L'élaboration de son passé et de son avenir s'écoulant de mes synapses brouillées. Maintenant, j'attends vraiment cette " décharge ". Cet élan de plume, qui me poussera jusqu'à l'élaboration finale, de ce que j’espère être une nouvelle.

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Dernière visite : Dim 18 Nov 2012 - 14:49